Les principaux avantages des régimes spéciaux

Certains membres de Sauvegarde Retraites nous ont fait parvenir un argumentaire émanant de parlementaires, qui affirme que les régimes spéciaux du public ne sont pas plus avantageux que ceux du privé...


Rappelons, pour mémoire :
  • que dans les régimes spéciaux, les pensions sont calculées sur les 6 derniers mois d'activité (avec le "coup du chapeau" final) et que leur montant (75 % du salaire) est garanti par l'Etat
  • que pour compenser l'absence des primes dans le calcul, l'Etat a instauré un deuxième régime spécial fonctionnant par capitalisation (le RAFP)
  • que plus d'un million de fonctionnaires "actifs" partent à la retraite à 52 ou 57 ans ;
  • que dans les régimes spéciaux des entreprises publiques, le report de deux ans de l'âge de départ ne sera effectif qu'en 2023 (au lieu de 2017)
  • que de très nombreux fonctionnaires bénéficient de trimestres gratuits pour lesquels ils n'ont pas cotisé, ni même travaillé
  • que les retraités de la RATP perçoivent leur pension sur 13 mois
  • que les avantages de ceux d'EDF sont financés par une taxe (la CTA) payée par tous les abonnés...

Et que de manière générale, c'est le contribuable qui paye (d'autant plus sûrement que dans la fonction publique d'Etat, les cotisations sont fictives).
Nous sommes heureux d'apprendre que ces avantages n'en sont pas. Les syndicats de la Fonction publique ne devraient donc pas voir d'objection à ce que tout le monde intègre le régime commun afin de réaliser des économies de gestion... Chiche !

N.B. : Ces parlementaires sont souvent les mêmes qui nous jurent, la main sur le cœur, que leur régime de retraite est désormais aligné sur celui des fonctionnaires ou du commun des mortels... De qui se moque-t-on ?


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