Les décrets d’application sur le Perco viennent enfin de paraître. D’emblée, celui-ci paraît plus intéressant que le Perp. La différence principale entre les deux tient au fait qu’il est possible de sortir du Perco en capital ou en rente, chose impossible avec le Perp qui n’autorise que la sortie en rente. Autre différence importante : le Perco s’adresse à tous, tandis que le Perp n’est intéressant que pour les Français les plus imposés…

Principale contrainte, cependant : le Perco est un plan d’épargne collectif facultatif. Il n’existera donc que dans certaines entreprises. Il est conçu sur le modèle des PEE, (plan d’épargne entreprise), c’est-à-dire qu’il instaure un abondement de l’employeur qui sera plus généreux que dans le cas d’un PEE : jusqu’à 4 600 euros par salarié au lieu de 2 300 euros. En principe, l’épargne ainsi constituée sera bloquée jusqu’à la retraite (comme pour le Perp) avec des retraits anticipés dans certains cas, comme l’acquisition d’une résidence principale, par exemple.

Le Perco sera-t-il un moyen, pour l’entreprise, de fidéliser ses salariés ? L’avenir le dira !