Retraite - Retraites publiques : une bombe à retardement à 850 milliards d’euros !
Sauvegarde retraite : des Citoyens qui Prennent leur Retraite en Main
 
Retraites publiques : une bombe à retardement à 850 milliards d’euros ! (28/06/2004)
 
C’est le montant de la facture des retraites publiques. Une dette de l’Etat longtemps tenue secrète et révélée pour la deuxième année consécutive par le Compte général de l’administration des finances de 2003.

 

Le chiffre est colossal, astronomique. Il se promène entre 830 et 880 milliards d’euros, ce qui représente 55 % de la richesse produite par la France chaque année, et correspond à ce que devraient régler l’Etat et les entreprises publiques en une seule fois pour la retraite de leurs agents (fonctionnaires et salariés sous régimes spéciaux), c’est-à-dire à la somme de leurs engagement passés et actuels. Comment l’a-t-on obtenu ? On a figé au 31 décembre 2003 la situation des agents actuellement en poste ou retraités, sans tenir compte des recrutements futurs ou des évolutions de carrière. On a évalué le coût jusqu’à extinction des droits, pensions de réversions comprises, en supposant que la législation restait constante, et on a pris un taux d’actualisation de 2,5 %. 


Cette estimation a été calculée pour la seconde fois par le Compte général de l’administration des finances, récemment transmis aux députés. En plus, elle montre que la charge de la dette pour les retraites publiques s’est alourdie de 20 % en un an, puisqu’elle s’élevait à 708 milliards d’euros fin 2002 !


Elle révèle aussi l’impact de la loi Fillon dû à l’allongement de la durée de cotisation pour obtenir une pension à taux plein et à l’apparition d’une décote ou surcote pour ceux qui partent plus tôt ou plus tard : soit une économie comprise entre 60 et 110 milliards d’euros. Ce qui ne représente qu’1/14ème de la somme totale (au mieux 1/8ème). Un impact que Sauvegarde Retraites juge beaucoup trop faible compte tenu de l’ampleur des sommes en jeu qui constituent une véritable bombe à retardement pour les finances publiques de notre pays. Il faut donc poursuivre sans plus attendre la réforme entamée en 2003.




 

 
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