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		|  |  | Sauvegarde retraite : des Citoyens qui Prennent leur Retraite en Main |  |  |  | Réponse des Elus aux membres de Sauvegarde Retraites (08/08/2003) |  |  |  | Avant les élections présidentielles de 2002, quelques hommes politiques ont répondu aux sollicitations des membres de Sauvegarde Retraites... |  |  |  | Avant les élections présidentielles de 2002, quelques hommes politiques ont répondu aux sollicitatioins des membres de Sauvegarde
 Retraites...Cette rubrique a été alimentée par les courriers d'élus
 avant les élections présidentielles de 2002. Petit tour d'horizon des propos
 tenus hier en comparaison avec les actes d'aujourd'hui. Michèle Alliot-Marie
 (juin 2001) : "Je tenais à vous assurer de la volonté du RPR de garantir à
 chacun une pension en rapport avec les efforts qu'il a fourni durant toute sa
 vie professionnelle, et de sa détermination à mettre en oeuvre tous les moyens
 nécessaires pour y parvenir". Nicole Ameline (décembre 2001) : "Il
 convient de mettre un terme à la retraite couperet. Chacun doit avoir la
 possibilité, sans pénalité, de choisir l'âge de départ à la retraite. Cette
 liberté doit s'accompagner de la généralisation des compléments de retraite par
 capitalisation qui sont, aujourd'hui, réservés aux fonctionnaires et aux
 indépendants". Patrick Devedjian (juin 2002) : "Le système par
 répartition doit rester dominant, mais nous souhaitons y ajouter la possibilité
 pour chacun de se constituer un complément de retraite par capitalisation du
 type "Préfon", avec les mêmes incitations fiscales. Car les revenus de la
 répartition sont exposés à des risques comme une flambée de l'inflation ou le
 refus des générations futures de payer les retraites des anciens." François
 Fillon (août 2001) : "Faire croire aux Français que la seule création d'un
 fonds de lissage permettra de sauvegarder l'avenir de nos régimes de retraite,
 c'est leur cacher la vérité. Un tel fonds, pour autant qu'il soit réellement
 alimenté, n'est destiné qu'à limiter les hausses brutales de cotisations et ne
 peut en aucun cas se substituer à une réforme structurelle. Il laisse par
 ailleurs entière la question de l'avenir des régimes spéciaux et des régimes de
 la fonction publique, ceux-là mêmes dont la situation financière est
 particulièrement préoccupante." François Hollande (juillet 2001) : "Le
 système par répartition est un des termes les plus importants du pacte social,
 il est le symbole de la chaîne de solidarité qui relie entre elles les
 générations. Aussi, le gouvernement a tenu à inscrire dans le projet de loi de
 modernisation sociale, l'abrogation de la "loi Thomas" qui mettait en place des
 fonds de pension à l'anglo-saxonne." Robert Hue (juillet 2001) : "Pendant
 des années, le droit à une retraite décente a été systématiquement bafoué et les
 mesures néfastes se sont multipliées avec la hausse des prélèvements et de la
 fiscalité ainsi que la baisse du pouvoir d'achat des retraités. Et ces mesures
 ont obligé de nombreux salariés à épargner pour préparer leur vieillesse, ce qui
 n'est pas acceptable." Jean-François Mattéi (juillet 2001) "Je suis
 favorable à la mise en place de mesures simples et équitables afin de garantir
 la pérennité de notre régime par répartition pour les 40 prochaines années. Il
 convient à ce titre, d'entamer dans les meilleurs délais, un cycle de
 négociation avec les syndicats de la fonction publique pour aligner
 progressivement le régime des fonctionnaires sur celui des salariés du régime
 général". Pierre-André Wiltzer (janvier 2002) question écrite au Premier
 ministre "Il lui demande si le gouvernement est prêt à prendre les mesures
 nécessaires pour assurer la représentation des retraités en tant que tels dans
 ces instances (conseils d'administration des Caisses nationales d'Assurance
 Vieillesse et Maladie), et associer ainsi une catégorie de Français qui
 représente d'ores et déjà plus de 20 % de la population, aux réflexions et
 décisions, en proportion de leur poids économique, démographique et social".
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