Retraite - Pré-retraités : l'Etat vous a trahis... Les partenaires sociaux vous ont grugés !
Sauvegarde retraite : des Citoyens qui Prennent leur Retraite en Main
 
Pré-retraités : l'Etat vous a trahis... Les partenaires sociaux vous ont grugés ! (26/09/2002)
 
Quand l'Etat ne règle pas ses dettes, les pré-retraités en font les frais. Les partenaires sociaux ont amputé la retraite des personnes déjà parties en pré-retraite.
 
Au début des années 80, le gouvernement croyait avoir trouvé la potion magique pour créer des emplois : mettre les "vieux" en pré-retraite pour donner du travail aux "jeunes". Pour convaincre entreprises et salariés de participer à ce jeu des chaises musicales, le gouvernement avait, comme d'habitude, prévu une incitation financière. Il s'était engagé à payer les cotisations de retraite complémentaire des personnes mises en pré-retraite pour leur permettre d'avoir une retraite complète à 60 ans.

Or, depuis 1984, hormis une somme symbolique de 38 112 254 € (250 millions de F), l'Etat n'a jamais rien versé.

Résultat : depuis juillet 1996, les caisses de retraite complémentaire n'inscrivent plus les droits de ces salariés en pré-retraite. Et, bien sûr, refusent de verser les sommes correspondantes à ceux qui font valoir leurs droits. D'où une diminution de leur retraite allant, selon les cas, de 50 à 800 F par mois. Stupéfaits, ces retraités se rendent compte qu'ils ont été honteusement trompés !

EXPLIQUER COMMENT CELA A ETE "RESOLU" : l'Etat a versé une partie de sa dette ????????

Les partenaires sociaux ont amputé la retraite des personnes déjà parties en pré-retraite

Fin 2001, Sauvegarde Retraites dénonçait l’abattement de 22 % sur la retraite complémentaire que doivent subir les préretraités nés après le 30 novembre 1942.
En effet, l’accord du 10 février 2001, conclu entre le patronat et les syndicats sonne le glas de la retraite complémentaire, à l’âge de 60 ans, à taux plein, à compter du 1er janvier 2003 ; l’ouverture des droits à la retraite ne se faisant que le 1er du mois suivant, les "nés en décembre 1942" devraient, en l’état actuel des choses, être touchés de plein fouet par cette mesure et se retrouver avec une retraite complémentaire sérieusement amputée. Quand on sait que la retraite complémentaire représente les deux tiers du montant total d’une retraite privée, 22 % en moins, ce n’est pas une paille !
Les pré-retraités n’ont, pour la plupart, pas été informés clairement du risque de pénalités qui planait sur leur future retraite.
Pendant 20 ans, l’obtention de la retraite à taux plein du régime général entraînant automatiquement l’obtention d’une retraite à taux plein des caisses complémentaires, les pré-retraités en question s’attendaient à bénéficier d’une retraite pleine, à 60 ans. Si on leur applique l’accord de 2001, ce ne sera pas le cas et loin s’en faut.
Qu’on change aujourd’hui les règles du jeu, compte tenu de l’évolution démographique, cela paraît normal mais, en revanche, les membres de Sauvegarde Retraites ont été unanimes : ceux qui étaient déjà partis en pré-retraite doivent être exclus de l’application des nouvelles mesures.

Rappel :

1981 : instauration de la retraite du régime général à 60 ans. Les caisses complémentaires ne s’alignent pas et maintiennent le principe de la retraite à 65 ans.
Pendant 20 ans, une dérogation est mise en place : une retraite à taux plein du régime général entraîne automatiquement une retraite à taux plein des caisses complémentaires
2001 : un accord met un terme à cet dérogation. A compter de 2003, une liquidation de la retraite à 60 ans entraînera une amputation de la retraite complémentaire de 22 %.
 
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