Félicitations pour votre action. Il semblerait que, contrairement à la plupart des "collectifs", vous ne soyez pas noyeautés par les centrales syndicales. J'apprécie aussi de voir que certains fonctionnaires ont compris le désaroi d'une population qui assure le revenu de la fonction publique par leur impôts. Et que d'autres ne viennent pas dire "mais nous aussi on paye des impôts !" car c'est avec les nôtres qu'ils payent les leurs. Il y a pourtant d'excellents cours d'économie dans les syndicats. Mais bien sûr tout le monde ne les suit pas et ils ne vont quand même pas le reconnaître cela les amènerait à reconnaître leur privilèges. Si dans les années 60 il fallait impérativement que le public rattrape le retard qu'il avait sur le privé, à présent c'est le contraire. Et si le contraire n'est pas possible (vu les conditions économiques), il n'y a en tous cas pas de raison pour que le privé assure le "luxe" du public. Un témoignage évoque la création d'une caisse de retraite des fonctionnaires, un autre pose la question: "à qd la retraite par capitalisation ?". Si vous êtes un peu masochistes: Documentez-vous sur la PREFON (la seule caisse de retraite par capitalisation existante en France est dévolue aux ... fonctionnaires). Vous serez encore plus ulcérés.
Votre mouvement manquait. Et il manque toujours un mouvement, indépendant des centrales syndicales, qui permette aux citoyens du privé de faire savoir aux syndicalistes que nous en avons assez d'être pris en ôtage par leurs grèves qui nous coûtent plus qu'à eux (payement des jours de grèves pour eux; perte de chiffre d'affaires pour nous, etc.). Pris en ôtages pour défendre leurs avantages. ET ILS ONT LE CULOT DE PRETENDRE QUE C'EST POUR NOUS QU'ILS FONT GREVE !!!! A quand un gouvernement (dont je me fiche de la couleur, sauf s'il est d'extrême droite) qui aura le courage de limiter le droit de grève (car nos petits copains syndicalistes, c'est tout ce qu'ils vont gagner, moi je suis prêt à aller loin dans ce sens) et à rééquilibrer les richesses de la France (j'ai failli dire "nation", mais je me méfie des co-notations).
Et qu'on arrête avec la notion de "Service Public" elle est complètement dévoyée. Que les employés du SP fassent leur boulot et rétablissons un équilibre, APRES nous pourons philosopher sur le sujet. Pour l'instant le SP n'est invoqué, par nos "camarades" (quel cynisme dans les mots) que lorsqu'il s'agit de préserver leur avantages et leur assurer qu'ils peuvent continuer à glander au boulot (je ne généralise pas: Je sais qu'il y a des agents de la Fonction Publique qui bossent et même parfois plus que dans le privé). DL. 78230 LE PECQ. |