Comme vous, je suis quelque peu déçu d'avoir à cotiser encore et encore plus pour le social. Néanmoins, nous sommes obligés de constater que ce gouvernement a osé s'attaquer à des sujets importants alors que tant de prédécesseurs n'ont pas eu le courage de s'y attaquer ! Comme vous, je regrette que les retraites du public n'aient pas été alignées sur celles du privé. Mais fallait-il risquer de mettre le pays dans un état d'insurrection ? Patiemment, en rentrant progressivement dans la concurrence, les avantages donnés au public vont se dilapider. Comme vous, je me désole des avantages que se sont octroyés les députés mais aucune formation n'a déposé un amendement pour modifier ces conditions. Les syndicats sensés défendre les intérêts de tous les ouvriers et employés du public et du privé se sont tus.

Votre démarche me paraîtrait constructive si vous l'accompagniez de propositions. Aujourd'hui, nous payons le laxisme et la générosité irresponsables de la gauche. Les 35 heures ont été mises sur pied pour diminuer le chômage : c'est le contraire qui se produit. Le PACS a été imposé pour des raisons d'équité : c'est l'immoralité qui apparaît. J'ai été rempli d'espoir lorsque Monsieur Rocard a créé le RMI ; celui-ci a été détourné de sa fonction. Au départ, ce revenu devait être alloué pour un minimum d'efforts. J'entends dire que nous ne trouvons pas de main d'oeuvre dans le bâtiment, pour les emplois de saisonniers éphémères. Il est vrai, personne ne veut devenir infirmier, voire même chirurgien et nous entretenons plus de 4 millions de personnes à ne rien faire. Nous avons un gouvernement qui a tenté de remettre certaines valeurs en avant, celles du travail en particulier. Vous comprendrez que je ne donnerai pas caution à votre questionnaire. Salutations. R.B. TOURS