Sauvegarde Retraites dans les médias

Sur Radio Courtoisie, lors de l'émission économique de la mi-journée, Pierre-Edouard du Cray et Nicolas Lecaussin, respectivement directeurs des Etudes et de la Recherche de Sauvegarde Retraites, ont pointé du doigt les privilèges en matière de retraite des parlementaires mais aussi de la fonction publique et assimilés. Pour arriver à un constat plus général : les pouvoirs publics disent qu'ils réforment les retraites. C'est faux : ils n'ont fait aucune réforme de structure, se contentant d'ajustements paramétriques. Ils ne veulent surtout pas réformer en profondeur un système de retraite qui avantage le secteur public par rapport au privé.

Dans le courrier des lecteurs de Ouest-France, Pierre Edouard du Cray, directeur des études de Sauvegarde Retraites, met au défi les syndicats de retourner aux 37,5 ans de cotisation. Ceux qui appellent à la grève sont loin de travailler effectivement 40 ans ou même 37,5 ans, étant pour le gros des bataillons, des agents de la fonction publique ou des entreprises publiques.

Dans la page "Débats" du grand quotidien, Pierre-Edouard Du Cray, directeur des études de Sauvegarde Retraites, et Nicolas Lecaussin, directeur des recherches, dénoncent les revendications abusives des syndicats de transports publics qui appellent à la grève du 22 mai. D'autant plus qu'ils ont obtenu d'énormes compensations au titre de la "réforme des régimes spéciaux". La retraite moyenne d'un cheminot s'élève en moyenne à 1 620 € pour une carrière loin des 40 annuités nécessaires à celle d'un salarié du privé. Celui-ci, pour une carrière complète, perçoit au maximum en moyenne 1 465 € et cet écart ne cessera de se creuser dans les années à venir. Edition du 22 mai 2008. Lire l'article "Transports publics, la grève de trop"

Sous ce titre, l'hebdomadaire évoque précisément la dernière étude de Sauvegarde Retraites sur le RAFP (régime additionnel de la fonction publique). Il s'agit bien d'un fonds de pension qui crée un nouveau privilège pour les fonctionnaires, avec un surcroît de dépenses de près de 775 M d'€ pour le contribuable. L'association critique aussi la politique de placements du régime.

Pour Marie-Laure Dufrêche, interviewée par Jean-Jacques Bourdin sur RMC Info, "apprendre aujourd'hui que le gouvernement va mettre fin au dispositif, c'est une grande victoire pour Sauvegarde Retraites. On touche au but et des années d'effort sont récompensées." En effet, l'association a mené des dizaines de campagnes pour lutter contre ces surpensions qui ne sont plus justifiées.

L'hebdomadaire spécialisé relève les inquiétudes de Sauvegarde Retraites sur les conséquences du Rendez-vous 2008 pour le privé. "Une fois encore, les retraités du privé risquent de constituer la seule variable d'ajustement principale des mesures envisagées". Sachant que les salariés du privé sont plus impactés que les fonctionnaires par le passage à 41 ans de cotisation.