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La Cour des comptes n’a pas « refait la lampe à huile », a déclaré son président, Pierre Moscovici, en présentant à la presse « l’audit flash » réalisé (en moins d’un mois seulement !) sur l’état des retraites en France. En effet aucun génie n’habite le travail des magistrats de la rue Cambon, qui ont surtout cherché à ménager la chèvre gouvernementale et le chou syndical. 

La Cour des comptes s’apprête à rendre les résultats de son « audit flash » des retraites. Les syndicats font pressions pour que l'énorme déficit des régimes spéciaux du public soit escamoté.

Faute de réaliser une réforme structurelle des systèmes de retraite, François Bayrou en est réduit à des expédients injustes et inefficaces, comme la suppression de l’abattement fiscal de 10 % sur les retraites.

Nos politiciens sont d’une imagination débordante ! Et les retraités en font les frais. 

En guise de vœux, en ce début d’année 2025, le président du Conseil d’orientation des retraites (COR), Gilbert Cette, a émis « à titre personnel » une idée pour résorber le déficit des retraites, qui revient à faire payer les retraités. 

À la suite de la publication de l’entretien avec Charles de Courson publié sur le site de Sauvegarde Retraites le 2 décembre, Jean-Pascal Beaufret, inspecteur général des finances, nous a adressé une lettre ouverte au Rapporteur général du budget de l’Assemblée nationale. Nous la publions avec son autorisation en souhaitant que se noue entre ces grands spécialistes des finances publiques un débat constructif pour réaliser enfin la vraie réforme qu’appelle la situation des retraites en France.