Retraite des mères de famille : victoire pour notre Association!

Dimanche 20 septembre, le ministre des Affaires sociales, Xavier Darcos, s’est prononcé sans ambiguïté : « C’était la volonté du Président de la République, c'était la volonté du gouvernement de sauver le dispositif ».
Ouf !
Rappel : pour la naissance de chaque enfant, les femmes bénéficient d’une bonification de deux annuités (8 trimestres) pour la retraite. Or, depuis le début de l’année, un projet était à l’étude visant à réduire ou à supprimer ce droit.
Autrement dit, pour faire des économies à court terme et pour mieux reculer, encore et encore, les vraies réformes, l’Etat était prêt à s’attaquer aux faibles, aux mères de familles, celles qui élèvent les futurs cotisants qui paieront nos retraites.
Au surplus, une nouvelle fois, les efforts ne devaient reposer que sur les salariées du privé, les agents publics étant totalement épargnés alors que l’Etat leur accorde, toujours, et sans aucune justification, des pensions bien plus avantageuses.
Mais nous avons résisté…
Dès le mois de janvier, notre association a lancé une campagne nationale contre ce projet honteux. Campagne que nous avons relancée de plus belle au cours de ce mois de septembre. Nous avons croulé sous les pétitions !
Nous avons également uni nos efforts à ceux des associations familiales qui ont été très réactives ainsi qu’à ceux d’un syndicat : la CFTC, le seul qui ait réellement résisté…
Nous nous sommes adressés à chacun des 577 députés pour les convaincre de s’opposer fermement à cette spoliation des mères de famille et nous avons sollicité le ministre des Affaires sociales en personne.
Ce succès est celui de tous les groupements et associations qui se sont mobilisés. Au nom des 85 000 membres de Sauvegarde Retraites, je tiens à les remercier.
Ce succès est aussi le nôtre. Le mien, le vôtre, celui de tous ceux qui ont soutenu, sans relâche, les campagnes de l’association. A ce titre, je tiens à remercier chacun d’entre nous.
Notre union fait notre force et nos succès.
Bien à vous,
Marie-Laure Dufrêche
Déléguée générale

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