Sauvegarde Retraites dans les médias

Pour l'année :
Régimes spéciaux : leurs privilèges nous coûtent toujours 20 milliards par an

Régimes spéciaux : leurs privilèges nous coûtent toujours 20 milliards par an

Les régimes spéciaux devaient disparaître l'an dernier, dans le cadre de la création du système universel. Mais la crise sanitaire a brutalement interrompu la réforme et leur a permis de sauver leur peau. Jusqu'à quand ? Les conseillers du président ont affirmé que la réforme des retraites aurait lieu avant la fin du quinquennat. De son côté, le premier ministre a précisé que l'ablation de ces tumeurs budgétaires arriverait une fois le virus du Covid vaincu, donc après l'élection présidentielle. Qui croire ? "Jean Castex" tranche Pierre-Edouard du Cray, de l'association Sauvegarde Retraites, l'un des plus fins connaisseurs de ce dossier brûlant. "Emmanuel Macron n'a jamais eu l'intention d'agir avant l'élection. Il cherche juste à occuper le terrain médiatique pour empêcher ses adversaires de lui reprocher de n'avoir rien fait". Ces traitements de faveur sont d'autant plus choquants qu'ils sont financés par ceux qui n'en bénéficient pas. Leur coût pour le contribuable : 1 MM d'€ à la SNCF, 1,8 MM d'€ pour électriciens et gaziers, 260 M d'€ à la RATP, 180 M d'€ à la Banque de France, 90 M d'€ pour les assemblées parlementaires. Reste le plus considérable : la fonction publique. "La facture totale tourne autour de 16 MM d'€ par an" estime Pierre-Edouard du Cray. Une pure folie ! D'autant que, si elle intervient un jour, la remise à plat de tous ces régimes ne permettra pas d'économiser de telles sommes. La "clause du grand-père" s'applique déjà à la SNCF. C'est-à-dire qu'il faudra attendre 60 ans (35 ans de travail et 25 ans de retraite) pour qu'elle donne son plein effet budgétaire. Cela laissera largement le temps à notre pays de faire faillite.
Ce sont de petits cartons bleus

Ce sont de petits cartons bleus

Dans son billet, Pierre-Laurent Flamen évoque des cartes postales où il n'y aurait pas de photo au recto. "Juste l'adresse de votre journal. Et au verso, un long message de l'association Sauvegarde Retraites mettant en garde contre le "siphonnage envisagé des réserves des caisses complémentaires du privé" et "le recouvrement programmé des cotisations des complémentaires du privé par l'Urssaf à la place de l'Agirc-Arrco". Notre service courrier a reçu un de ces petits cartons, puis deux, puis trois, dix, cent, envoyés de toute la France. Tous les journaux en ont reçu. D'ailleurs, Le Télégramme y consacre un article et parle de la méfiance des syndicats à l'encontre de cette assocation soupçonnée de vouloir "faire disparaître les régimes spéciaux" ... Dont acte." 
Un siphonnage des réserves du privé est-il à craindre ?

Un siphonnage des réserves du privé est-il à craindre ?

Faut-il s'inquiéter du transfert de recouvrement des cotisations retraites du privé à l'Urssaf et de leur possible "siphonnage" au profit des régimes déficitaires du public, comme le suggère l'association Sauvegarde Retraites ? En jeu, les 61 milliards d'euros de réserves techniques et 17 milliards de fonds de roulement de base de l'Agirc-Arrco, "bas de laine constitué par les affiliés aux complémentaires du privé, au prix d'efforts considérables" souligne Eric Bertrand, coresponsable des publications de Sauvegarde Retraites.. Le transfert à l'Urssaf du recouvrement des cotisations devrait intervenir en 2023. "C'est une mesure de simplification pour les entreprises " fait valoir Fabrice Sève, secrétaire national de la CFDT. "Le risque de perte de contrôle des caisses du privé n'est pas à l'ordre du jour"...
Retraites : faut-il craindre un siphonnage des réserves du privé par les régimes publics ?

Retraites : faut-il craindre un siphonnage des réserves du privé par les régimes publics ?

Pas moins d'une quarantaine de cartes postales ont été adressées à la rédaction du Télégramme, signées par des membres de l'association Sauvegarde Retraites. Dans sa campagne en direction des médias, celle-ci met le doigt sur une mesure technique, distincte du vaste projet de réforme des retraites, mais qui soulève de vraies questions. Celle du "recouvrement programmé des cotisations des complémentaires du privé par l'Urssaf, à la place de l'Agirc-Arrco" qui "conduirait à une perte de contrôle très inquiétante des caisses complémentaires de leurs propres ressources", et celle du "siphonnage envisagé" des réserves des caisses du privé "pour financer les déficits des régimes spéciaux du public". En jeu, 61 MM d'€ de réserves techniques et 17 MM d'€ de fonds de roulement, bas de laine constitué au prix d'efforts considérables supportés par les affiliés du privé.
Que faire quand votre caisse réclame un trop-perçu ?

Que faire quand votre caisse réclame un trop-perçu ?

Vous avez récemment reçu un courrier de votre caisse de retraite réclamant un trop-perçu ? Vous n'êtes pas un cas isolé. En effet, selon l'association Sauvegarde Retraites, ces demandes sont nombreuses. En cause, les erreurs de calcul. En effet, d'après un rapport de la Cour des comptes, un dossier de retraite sur six comporte une erreur financière... Concernant votre retraite de base, votre caisse ne peut vous demander un trop-perçu datant de plus de 2 ans, stipule l'article L-335-3 du code de la Sécurité sociale. Si elle est à l'origine de l'étourderie et que vos ressources sont inférieures au plafond de l'ASPA (907 € pour une personne seule, 1 408 € pour un couple), un remboursement ne peut être exigé. En revanche, si vous avez volontairement dissimulé vos revenus, le rappel peut aller jusqu'à 5 ans, avec d'éventuelles pénalités en plus.
Retraites : la réforme "structurelle" était morte avant le covid

Retraites : la réforme "structurelle" était morte avant le covid

Pierre-Edouard du Cray, Directeur des Etudes de Sauvegarde Retraites, démontre comment le covid 19 a fourni au gouvernement Macron une bonne occasion d'enterrer le projet de réforme des retraites pour apaiser les syndicats. Mais les problèmes demeurent, encore aggravés par la crise économique. Celle-ci  accentue lourdement le déficit des régimes du privé, tandis que, à cause de la différence de nature entre les régimes publics privés - les premiers dans une logique statutaire, les seconds dans une logique assurantielle - l'endettement du système continuera de se creuser et de peser de tout son poids sur les générations futures. Avant même d'être votée à l'arraché, la réforme Delevoye était vidée de son contenu. Les syndicats majoritairement soucieux de défendre les avantages de leurs affiliés du secteur public ont, pour la troisième fois dans l'histoire récente, bloqué le pays pour maintenir les régimes spéciaux. La réforme qui s'annonce se limitera-t-elle donc aux seuls régimes du privé ?

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